Adrien Lejeune, avec son bonnet bleu du Quimper triathlon est parti avec les premiers et il est sorti de l’eau en 6e position. (Photos David Le Tiec).
Repris en main cette année par le Triathlon bigouden, le traditionnel natathlon de l’Île-Tudy a eu lieu dimanche 6 août dans de parfaites conditions météo. La bonne humeur était également de mise lors de cette épreuve qui rassemble aussi bien des habitués des épreuves à enchaînements, que des personnes venues expérimenter ou encore des estivants. Au programme : 400 m de natation, puis 6 km de course à pied sur les dunes.
3 sociétaires du Quimper triathlon étaient en lice en individuel :
3. Steven Gardel en 30’34 9. Vincent Kerviel en 35’21 16. Delphine Laz en 38’31 (3e féminine)
Dans les relais, on retrouvait des coureurs dans 3 équipes :
– Théo Talidec (s’est chargé de la natation et revient au Quimper triathlon la saison prochaine) et Claude Beyssen (course à pied) se classent 3es.
– Marion Ansquer (natation) et Yann Le Floc’h (course à pied) se classent 4e scratch et 2e relais mixte.
– Adrien Lejeune (natation) et son binôme (Guillaume) se classent 6es.
(Marion, Delphine et Adrien – photos David Le Tiec).
Triathlon S de Plouescat, dimanche 6 août
Benoît Jouanigot a été le meilleur Quimpérois à Plouescat.
21. Benoît Jouanigot en 1h06’26 30. Baptiste Veistroffer en 1h07’24 (3e cadet) 132. Arnaud Lalande en 1h16’06 140. Grégory Laguillier en 1h16’30 143. SébastienPhilippe en 1h16’50 183. Yann Marchand en 1h19’55
Foulées de Ploaré, dimanche 6 août
Après avoir couru les Foulées de Ploaré le matin, Steven Gardel s’est aligné sur le natathlon de l’Île-Tudy l’après-midi. (Photo David Le Tiec).
4. Steven Gardel en 35’06 7. Pierre-Marc Huet en 36’02 30. Marwan Zarouf en 39’49 (1er cadet) 139. Thierry Lemeunier en 46’01
Sébastien Baillot (à droite), avec l’équipe de France militaire sur le 3e marche du podium des Championnats du monde en Allemagne.
4e des championnats de France militaire qui s’étaient disputés sur le format M du triathlon de Pontivy, le 10 juin, Sébastien Baillot s’est déplacé aux championnats du monde avec l’équipe de France. Les épreuves avaient lieu samedi 5 août à Warendorf, ville de Rhénanie-du-Nord-Westphalie stuée au nord-ouest de l’Allemagne.
Sébastien termine 26e (en 1h58) en individuel et se classe 3e par équipes mixtes.
« Cette épreuve s’est déroulée sous une météo bretonne, avec de la pluie et un ciel gris. Je suis très content de ma course. Je sors de l’eau dans le paquet. J’ai pu constater que le niveau mondial nage très vite. J’attaque le vélo avec de bonnes sensations sur un parcours roulant, sans drafting. Je boucle les 40 km en 59 minutes. Le parcours à pied était parfait pour moi, avec des relances et un revêtement en terre humide. Je boucle cette fois les 10,6 km en 34’59 », soit le 11e temps. Je finis la course en 1h58’02 » à la 26e place. Je suis ravi de ce classement !!! Je suis également très heureux d’avoir vu Emmie Charayron devenir championne du monde et Aurélien Raphaël devenir vice-champion du monde. Par équipes mixtes à quatre (avec Emmie Charayron, Aurélien Raphaël et Toumy Degham), nous prenons la 3e place. Je suis très heureux de revenir avec cette médaille de bronze et d’avoir vécu un beau séjour en présence de grands triathlètes et en présence d’Audrey Merle. Je garderai un très bon souvenir de ces mondiaux en Allemagne. »
Quelques-uns de nos représentants avaient fait le déplacement, dimanche 23 juillet, à Feins, au nord de Rennes, pour participer au triathlon qui était support des championnats d’Ille-et-Vilaine sur format courte distance (M), qui évoque aussi la course de Johan Fertil (qui a été contraint à l’abandon) :
« Le départ de la natation s’est fait sous une pluie qui est tombée pendant toute la course. Dès le départ, mes sensations sont nulles. J’ai l’impression de faire des pompes. Johan sort 12e de l’eau, moi 13e à 1’20 » ! Je pars en vélo et au bout de 3 km une fille me dit « hey, tu peux te décaler à droite s’il te plait, je suis derrière et je ne voudrais pas prendre un carton ». Ça confirme que je n’avais pas non plus la caisse en vélo ! Ensuite, j’ai été incapable de boucher la minute qui me sépare de Johan qui pourtant n’a pas roulé depuis sa chute à Quimperlé (le 4 juin). Il a fallu qu’il s’arrête à cause de crampes et malheureusement il n’est pas reparti. Je pose le vélo 23e. À l’inverse de mes triathlons habituels, c’est en course à pied que j’ai eu les meilleures sensations. Au final, je boucle à la 24e place (2h18’51), très très loin de la tête (à 20’ de Robin Moussel d’Evreux, le vainqueur). Merci aux bénévoles d’être restés tout ce temps sous la pluie… »
Sur le format S, Ewen Cornic s’est classé 73e (en 1h10’16), tandis que le papa et le second frère, Maël, faisaient partie d’un relais qui s’est classé 2e.
François Houdre, qui a rejoint le Quimper triathlon cette saison, est monté sur la 3e marche du podium du triathlon M de Bergerac (Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine). L’épreuve se disputait, dimanche 23 juillet, en formule contre la montre (départs par vagues de 5 coureurs) sur 1500 m de natation, 39 km de vélo et 10 km de course à pied.
« C’est ma première course de la saison. Elle devait me permettre de retrouver des sensations », explique François, qui s’est peu entrainé cet hiver puisqu’il a passé beaucoup de temps à Paris jusqu’au mois de juillet parce qu’il était en formation (François est moniteur de sport dans la Marine nationale à Brest. « Je m’en suis pas mal sorti en natation. En vélo, ç’a été un peu dur pour que je me mette en route. Il m’a fallu les 15 premiers kilomètres. En course à pied, ç’a été encore difficile sur le début du parcours et beaucoup mieux sur la 2e partie de course. Le format M n’est pas simple pour se refaire des repaires, mais je suis très content d’avoir terminé 3e (en 2h03’46). »
Pour François, la suite de la saison passera par le half de Saint-Lunaire (10 septembre). « J’aurais bien couru Plouescat (6 août) et Locquirec (1er octobre), mais c’est complet. Je ferai peut-être aussi quelques courses à pied dans le coin. »
Des gars (d’en haut à gauche à en bas à droite : Thomas Gazzera, Aurélien Jeauneau, Édouard Hervier et David Le Tiec)…
Cinq sociétaires du Quimper triathlon était au départ, dimanche 23 juillet, de l’IronBreizh. Au programme de ce half IronMan : 1,9 km de natation dans le Blavet (au départ d’Inzinzac), 93 km de vélo jusqu’à Quéven, puis 20 km à pied autour du golf, toujours à Quéven.
Si l’épreuve a la particularité de proposer 2 aires de transition (qui compliquent un peu les choses, il faut l’avouer), elle propose aussi une course à pied difficile dont le pourcentage de dénivelé est d’ailleurs supérieur (+1,4%) à celui du parcours vélo (+0,85%).
Au départ de la course à 8h, nous avions donc Stéphanie Le Floc’h, qui venait profiter dans le Morbihan d’une ultime répétition avant l’énorme Embrunman (15 août), Aurélien Jeauneau, qui annonce que ce sera sa dernière épreuve individuelle cette saison (il envisage de participer au Tri-relais du Blavet, avis aux amateurs…) et Édouard Hervier, qui ne savait pas trop où il en était pour ne pas avoir pu s’entrainer beaucoup depuis l’automne dernier. Il y avait aussi David Le Tiec, dont c’était le premier tri en 2017 et qui aimerait courir 3 halfs cette saison et enfin Thomas Gazzera, qui était venu pour mixer le Blavet avec ses bras pour proposer une bonne soupe aux algues aux concurrents, pour faire s’évaporer l’eau de la route avec ses roues de vélo pour créer un joli brouillard et pour arracher toutes les racines dangereuses à coups de pieds pour le confort de ceux qui le suivraient sur la parcours de course à pied.
Édouard et Thomas étaient sur le podium sur une bonne partie de la course à pied, mais ils ont finalement été repris et terminent à de belles 4e et 5e places.
Nos copains ont des choses à raconter, donc laissons-leur la parole après avoir examiné les résultats complets :
4. Édouard Hervier en 4h26’14. 5. Thomas Gazzera en 4h27’28. 39. Aurélien Jeauneau en 4h57’31. 102. David Le Tiec en 4h14’54. 246. Stéphanie Le Floc’h en 5h56’36 (6e femme, 2e vétérane).
On peut aussi noter qu’Arnaud Le Goff, gérant du Trek store, partenaire premium du Quimper triathlon, a remporté le relais avec ses équipiers en 4h23’45.
… une fille (Steph’ « Croft » Le Floc’h).
Les commentaires
Stéphanie « Lever matinal à 4h45 pour un rendez-vous avec David et Aurélien une heure plus tard à la sortie Concarneau. On sent alors un petit stress dans la voiture, nous sommes moins bavards que la veille lorsque nous avions déposé nos vélos à Inzinzac et nos affaires de course à pied à Quéven ! Départ navette de Quéven à 7h45 et gros coup de stress ! Avec ces deux zones de transition, il ne fallait rien oublier. Eh ben mes lunettes de piscine sont restées dans le coffre de la voiture, mais mon sauveur était à mes côtés, grand merci à David qui a tout en double dans son sac !!! Petit moment de concentration tranquille avant d’attaquer la lessiveuse. Eh oui, pas de départ filles ! Les 400 premiers mètres sont durs, ça bataille, mais je ne m’en sors pas trop mal, sauf à la sortie de l’eau où mon orteil n’a pas aimé la cale. Pas grave, on verra ça après. Le parcours vélo n’est pas mal, mais un peu dangereux à certains carrefours. Je gère les 93 km sans me mettre dans le rouge, mais l’ensemble est rendu difficile par la pluie. Comme quoi ça sert de faire des sorties de guerrière pendant l’hiver ! Je prends mon temps sur la T2 et c’est parti pour une cap type trail. J’ai adoré. Des cotes, des cailloux, des racines, je gère encore une fois, sauf dans les deux derniers kilomètres, puisque j’ai accéléré parce que je tenais vraiment à finir sous la barre des 6h. Au final, 5h56′ et donc un bon entrainement pour l’objectif du 15 août, à Embrun. Les voyants sont au vert ! »
Édouard « J’ai commencé par une natation à domicile (Édouard habite juste à côté et nage régulièrement dans le Blavet), avec beaucoup de place pour nager. Je me retrouve rapidement dans un petit groupe de 4-5 gars avec qui je fais toute la partie aquatique. Jusque-là, tout va bien. Partie vélo, le soleil se fait la malle et on commence à prendre de bonnes averses. Je remonte petit à petit, en attendant que le bucheron (Thomas Gazzera) revienne sur moi, comme à son habitude, mais toujours rien. Je décide d’appuyer un peu plus, car les jambes sont bonnes. Arrive la fin du vélo et là, chute juste avant l’entrée dans le parc. J’y laisse mon dérailleur et quelques égratignures. À ce moment-là, je suis encore 2e, mais je ne suis plus dedans. J’entame la cap. Un petit détour gratos dans le golf me fait encore perdre un peu de temps et le 3e remonte sur moi, ainsi que Thomas. Je décide de relancer et j’essaie de tenir. De Paula me reprend et finalement, je décroche au bout d’un tour pour venir terminer 4e (Bryan Le Toquin me passe dans les 3 derniers km). Bref, pas terrible, mais l’essentiel est d’avoir représenté le club ! »
Thomas « Après une natation correcte dans les eaux calmes du Blavet, je sens dès les premiers coups de pédale que ça va coincer. À défaut de faire une belle course, je me dis qu’on fera un bon entraînement, ce n’est pas bien grave, l’essentiel étant se se donner au maximum pour le club. Un vélo correct finalement puisque je pose 3e. Je pars à pied en sachant que le parcours est un chantier, dixit David, quelques jours avant au téléphone. Ça se confirme très vite. Vu mon gabarit, je m’en sors pas si mal et je termine 5e. Au-delà de ça, c’est toujours un plaisir de retrouver les copains de club et de s’encourager mutuellement. »
Aurélien « C’était une très belle course, ce matin, à Quéven, malgré des conditions météo difficiles, surtout à la fin du parcours vélo. La natation s’est, elle, déroulée dans des bonnes conditions, bien que je finisse en 40 minutes, mais ce sont mes standards. Ensuite, je pars serein sur la partie vélo, car nous l’avions reconnue une semaine avant avec David, donc je ne suis pas surpris par les quelques portions exigeantes. Puis j’enchaîne sur la course à pied avec encore de l’énergie, donc je démarre sur un peu moins de 14km/h que je maintiens toute la course. Au final je réalise une belle perf à pied et je suis très content de mon classement final. Ce triathlon est top avec une bonne organisation. »
David « La natation était en rivière et j’ai pu poser ma nage. Sans doute trop d’ailleurs, encore une fois. Je fais 29’30 (l’organisation annonce 32′, mais avec la transition) alors que je peux viser 27-28 minutes. Je pensais pourtant avoir fait une bonne natation. Bref, je suis assez surpris. Ensuite, à vélo, ça s’est plutôt bien passé, même si j’ai eu les cuisses dures pendant les 30 premiers km. J’ai roulé à presque 33 km/h de moyenne, ce qui pour moi est plutôt bien. Par contre, j’ai perdu mon bidon d’isotonic dès le départ et je n’avais que de l’eau jusqu’au ravito du 30e. Là, je demande 2 bidons d’Isotonic, on en m’en donne qu’un et je le fais tomber 1 km plus loin après en avoir bu une seule gorgée… Pas question de m’arrêter. Au 60e kilomètre, je demande cette fois encore 2 bidons d’iso et on me donne 2 bidons d’eau… Au final, je n’ai donc roulé qu’à l’eau (claire, évidemmen) et heureusement qu’il ne faisait pas chaud et que j’avais pris un peu à manger autrement, je pense que j’étais mort… À part ça,, il a fait un temps pourri, de la pluie à n’en plus finir, des routes glissantes et du vent, donc des conditions pas idéales. Arrive la 2e transition. J’y ai passé près de 6 minutes ! On devait poser les vélos sur des barrières et ce n’était franchement pas simple. J’ai complètement buggué, je me suis mis à déconner avec les autres coureurs et avec les arbitres. Tout le monde se marrait et moi j’étais là à faire le con et à voir les mecs repartir… Normal quoi… Arnaud Guibert n’était pas loin et il m’a dit que c’était la transition la plus pourrie du jour. C’est sans doute vrai, mais je me suis bien marré. J’ai ensuite beaucoup moins rigolé à pied. Le parcours est clairement difficile, plus que ne l’était celui de la Triskel Race, qui était déjà coton, ou que celui de Quimperlé. Franchement, il a fait mal à beaucoup de monde. C’est vraiment un tracé qui casse. Son seul avantage, c’était qu’il ne faisait qu’à peine 20 km. Ça n’a pas empêché Bryan Le Toquin de gérer l’affaire en 1h16… À propos de la famille Le Toquin, le hasard a fait que j’ai roulé quasiment tout le vélo avec le papa, Pierre. On a (surtout moi 😉 pris le temps de discuter. C’était cool. À la fin, je suis resté avec Stéphanie et sa famille jusqu’à l’arrivée du dernier en 8h, suivie du podium. Les organisateurs ont balancé une pluie de lots au public. On est tous rentrés les bras pleins ! C’était bien sympa. »
David (au second plan), a passé presque tout le vélo avec Pierre Le Toquin. (photo Hélène Vauché).