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Résultats Émeraude Tri race et swimrun, Triathl’Long de Royan, Ironman du Pays de Galles, 9 et 10 septembre 2017

Triath’Long Côte de Beauté (half), Royan, samedi 9 septembre

Quatre de nos sociétaires étaient au départ du Triathlon de Royan, une épreuve qui avait attiré quelques-uns des meilleurs Français comme Cyril Viennot (vainqueur), Sylvain Sudry, Toumy Degham, Arthur Horseau (3e) ou encore Valentin Rouvier (champion de France longue distance 2017, 4e).

La course a été marquée par des conditions météo assez difficiles. Averses et fort vent de face (60 km/h) sur les deux retours à vélo ont fortement durci les conditions de course. Cerise sur le gâteau, les organisateurs avaient annoncé plusieurs jours avant et ont confirmé le matin même que la distance de natation avait été ramenée de 1900 m à 1500 m en raison d’un  coefficient de marée de 97. Certaines bouées ont dérivé et les participants ont finalement dû parcourir 2700 m !

Résultats (750 inscrits, 620 classés)

62. Sébastien Schuler en 5h12’01
68. Luc Sieurin en 5h13’50
344. Céline Ghézaiel en 6h07’53 (11e féminine, 5e senior 3)
Disqualifié. David Le Tiec (qui a passé la ligne en 5h39′). En attente des explications de Franck Lagorce (ligue Poitou-Charentes), arbitre principal de l’épreuve…

Luc, David, Sébastien et Céline.
Les commentaires

Luc : « Le temps prévu est vent et pluie. Arrivée sur le site, pas de vent et pas une goutte. Il semble que la météo s’est trompée où ça passe à côté. 30′ avant le départ, une première rafale de vent avec beaucoup de pluie. Puis plus rien. Le départ en nat’ est assez bizarre. Tout le monde avance vers l’eau sans qu’aucun arbitre ne vienne faire reculer les compétiteurs et comme sortie de nulle part « PAN ». Allez, c’est parti. Natation sans trop de difficultés, sans se mettre dans le rouge. C’est long, mais comme ça se passe bien, aucun soucis. Sortie de l’eau 31e avec les copains de Saint-Avertin tri. Le vélo se lance bien. L’aller est facile, vent dans le dos. Le retour, c’est l’inverse. Un vent violent et une pluie intense viennent se mêler à la course vers le 40e km, jusqu’au demi-tour avant de relancer le deuxième tour. Début du 2e identique au 1er, sauf pour les 10 derniers kilos où je suis planté. Plus de jambes. Ça sent mauvais pour la course à pied. Je suis 35e à T2. La course à pied se passe bien dans l’ensemble. Je termine 68e en 5h13′. Je suis très content d’en finir. Super course. À conseiller. »

Sébastien : « Avec Émilie (Dupupet), nous sommes arrivés la veille et nous découvrons le lieu de la course au bord de mer, sous le soleil royannais. Le parc est gigantesque, mais David, Luc et moi sommes très bien placés en sortie de parc. Le lendemain, la bonne surprise fut de courte durée. Le mauvais temps annoncé n’était pas au rendez-vous. Nous nous installons sous un ciel bleu parsemé de nuages. La mer n’est pas trop agitée. Nous sommes prêts pour attaquer la natation dans la baie de la grande Conche. Je m’en sors pas mal et satisfait de cette première partie. De plus, je vois qu’il reste beaucoup de vélos dans le parc. Ma surprise fut le temps. J’ai nagé pendant 43′. Je me pose des questions, j’ai eu la réponse à l’arrivée. Il n’y avait pas 1500m, mais beaucoup plus. Place au vélo. 2 boucles de 46km et de demi-tour au km 23. 23 km à fond avec un fort vent qui nous poussait. On ne prendrait pour un pro en regardant le compteur. Mais après le premier demi-tour, retour à la réalité. On monte 3/4 pignons derrière et on prend des averses d’orage qui ont rendu la partie vélo très difficile. Les trois quarts du vélo se sont bien passés, mais lors du 2e demi-tour au km 69, je n’avais plus de jambes. Une erreur d’alimentation. Je me ravitaille correctement et je rentre au parc en moulinant, en attendant que les jambes reviennent. Elles sont revenues en course à pied pendant laquelle j’ai retrouvé mon rythme au 5e km. Le parcours était très casse-pattes avec 2 allers-retours avec quelques courtes montées et un fort vent de face sur le retour. Je suis très content de ma course à pied (semi en 1h33′) pendant laquelle j’ai eu  de très bonnes sensations. J’étais heureux de franchir la ligne d’arrivée. C’était une très belle course pendant laquelle Émilie a dû subir des conditions météorologiques défavorables pour nous encourager, faire des photos et répercuter des infos sur Facebook. Je la remercie pour ses encouragements, cela m’a beaucoup aidé à me surpasser et réaliser une belle course. »

Céline : « Après une nuit agitée, je suis contente de voir une mer calme le matin de la course. La natation se passe bien. Après 3 minutes dans le bouillon, je suis vite tranquille puisqu’on est bien dispersés. Je vois bien les bouées, j’essaie seulement de garder de la fréquence. Je ne me rends pas vraiment compte du temps qui passe et du fait qu’on a nagé plus que prévu. Je démarre le vélo en ayant très froid. Je ne suis pas à l’aise à cause de la pluie-. J’essaie d’éviter les lignes blanches et les bouches d’égout (les bénévoles n’arrêtent pas de nous dire de faire attention). Au demi-tour, je suis sèche. Je commence à avoir chaud, on a le vent en pleine poire.  Et là, grosse pluie. Ça fouette le visage, les rafales sont plus fortes.  Me voilà à nouveau trempée comme une soupe, mais je n’ai pas froid.  Le deuxième tour est exactement pareil. Grosse pluie sur le retour. Ça mine un peu le moral. j’avais pour objectif de faire 30km/h, mais je termine en 3h16 (28km/h), ce qui est bien, vue les conditions. À pied, tout se passe, bien malgré la moitié du parcours face au vent. Je me reprends deux giboulées sur la tête, mais c’est moins gênant. Je double plein de monde et croise plein de visages connus puisque 33 personnes de mon ancien club sont sur le circuit. On s’encourage mutuellement. Je boucle la course à pied à l’aise en 1h56. Je suis 11e féminine en 6h07 et je suis très contente de moi. Pour quelqu’un qui n’a rien fait l’an dernier c’est bien. »

David : « « Je ne sais pas si je suis autorisé à parler d’une course dont j’ai été disqualifié… Une chose est certaine, c’est que je ne peux pas parler des raisons de cette disqualification, puisque je n’en ai aucune idée ! Parlons quand même de la course puisque j’ai pris le départ, j’ai disputé les trois épreuves et j’ai passé la ligne. La natation est une histoire à elle seule. J’ai été secoué dans l’essorage du départ pendant 200 m. À ce moment, je pose ma nage et là, presque immédiatement, une série ininterrompue de crampes débute ! Tout y est passé : muscles des mollets, plantes des pieds, cuisses, tout ça plusieurs fois et même à plusieurs endroits au même moment. Au moins une quinzaine de crampes au total qui ont totalement cassé ma nage. Je ne me suis jamais arrêté, mais j’ai le plus souvent nagé avec les pointes des pieds levées. De véritables freins dans l’eau qui en plus faisaient plonger mes jambes. En gros, c’est comme si j’avais nagé avec un élastique aux chevilles tout du long, avec les douleurs en plus… Je passe sur le fait d’avoir nagé 2700 m au lieu des 1500 m prévus, car même si j’ai vécu une incroyable galère dans l’eau, je n’ai jamais eu l’impression de nager aussi long et aussi longtemps. En vélo, on avait 2 allers-retours de 46 km à faire. Des bosses au début et à la fin. Au milieu, du plat. Certes, le vent était dans notre dos sur les deux allers, mais le vent de face a fait très mal sur les deux retours, surtout le 2e. Les 23 derniers kilomètres avec un vent à 60 km/h pleine face avant d’attaquer le semi… Globalement, j’ai produit un vélo à mon niveau avec les conditions du jour, à 32,5 km/h de moyenne. Enfin, la course à pied. Dès le premier kilomètre, mes crampes de la natation m’ont rappelé à leur souvenir. Mes muscles ont sérieusement souffert pendant la séance de torture de la natation et je le sens plus que jamais. J’ai de grosses tensions et douleurs, surtout dans le mollet gauche, puis des douleurs au niveau du genou droit qui ressemblaient très clairement aux sensations du syndrome de l’essuie-glace avec lequel j’ai cohabité l’année dernière et que je connais bien. En résumé, mes jambes ont beaucoup souffert et moi avec. Le chrono a chuté sans cesse et je termine avec un temps minable de 1h56 sur le semi, sans ne m’être jamais arrêté. Le semi comportait des portions assez hards, mais quand même… Dans 2 semaines, je remets ça à Guidel, à la Triskel Race. J’envisageais de passer là-bas sous les 5 h. Je n’y crois plus trop. Je crois que s’entrainer 15h par semaine sans contenu et sans qualité, ça ne sert à rien. Ça ne génère que de la fatigue. Bref, je n’ai pas validé grand-chose de positif à Royan. J’en sors sans récompenses des efforts consentis pendant des semaines et même avec de sérieux doutes. J’ai cependant une certitude : je ne nagerai plus avec mes manchons de compression que je soupçonne fort d’être à l’origine de mes crampes. »

 



Ironman du Pays de Galles, dimanche 10 septembre

65. Benoît Jouanigot en 10h37’20 (14e des 35-39 ans, 28e temps vélo)
210. Loïc Debelhoir en 11h37’20
1035. Louis L’Haridon en 14h25’35.
Abandon pour Gilbert Provost.

 



Émeraude Tri Race (half), dimanche 10 septembre

Format half, 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course à pied. 

323 classés – Victoire de Charles Bouin (Vitré en 3h53’29).

3. Sébastien Escola-Fasseur en 3h54’57
5. Thomas Gazzera en 4h03’01
7. François Houdre en 4h045’14

Commentaires

Sébastien : « J’étais très bien en natation et en vélo et j’avais 1’45 d’avance au moment de la deuxième transition. Je pensais avoir un petit matelas, une petite sécurité. Charles Bouin était derrière moi, je sais qu’il court bien, mais je savais aussi que l’année dernière, il ne m’avait mis que 50 secondes à pied (1’07 en réalité). Je pensais donc pouvoir gérer. Sauf que quand j’ai posé le vélo,  j’ai eu de grosses douleurs au ventre. Charles m’a repris après seulement 2 km. Je m’en veux. J’ai mal mangé la veille (pizza savoyarde !) et au petit déjeuner dimanche matin. Je ne peux m’en prendre qu’à moi de ne pas avoir pu lutter avec toutes mes armes. J’étais pourtant en forme… J’avais des sensations. Je suis quand même content de monter sur le podium avec Charles et avec William (Mennesson, Stade français triathlon, vainqueur du format M de Deauville). Prochain rendez-vous, le half de Guidel, la Triskel Race (que Sébastien a remporté en 2016). »

François : « Je sors 5e de l’eau. Ensuite, je fais un vélo moyen que je termine à la 11e place. Pendant la course à pied, je suis très bien pendant 19 km, puis les 2 derniers kilomètres ont étaient très difficiles à cause de crampes… Je finis 7e et je suis très content de cette place. Je me projette déjà dans la prochaine saison pour laquelle je suis très motivé et pour laquelle je vais m’entrainer que pour celle qui se termine. »

Thomas : « La  natation a été rendue bien physique à cause de la houle. Ç’a permis d’ecremer et de ne pas nager les uns sur les autres. Je sors avec François et j attaque le vélo en 7e position. Je remonte à la 3e place, puis je me fais déposer par Sébastien, puis par Charles. Je pose le vélo à la 5e place que je vais garder jusqu’à la fin. Je suis globalement  content de ma course. »

 



Émeraude swimrun, dimanche 10 septembre

  SWIMRUN

Myriam Bécand et Gaëlle Kerjose se sont classées 4e féminines (sur 296 équipes engagées, dont 21 féminines) de l’Emeraude Swimrun, à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine).

Le parcours était composé de 7 tronçons de natation (environ 4 600 m au total) et de 8 tronçons de trail (au total environ 18 400 m), soit un total d’environ 23 km que les filles ont bouclé en 2h36’32.

Résultats triathlons de Quiberon / Foulées châteaulinoises et de Menfouest / Tour de Morgat à la nage / M d’Istres /

Triathlons de Quiberon, dimanche 3 septembre 2017

Le triathlon de Quiberon est définitivement le grand rendez-vous de fin de saison. Cette année encore, les places sont parties en quelques heures et nos Quimpérois se sont présentés en nombre pour en saisir une au passage.

Malheureusement, tout n’a pas été parfait le jour J. La météo n’était franchement pas au rendez-vous, ce dimanche 3 septembre 2017, à tel point que le format M, qui partait à 15h30, a été transformé en aquathlon (600 m de natation et 10 km à pied) en raison de la tempête qui soufflait sur la presqu’île. Avec les rafales de vent sur ce secteur très exposé, il était trop dangereux de lancer sur les routes plusieurs centaines de cyclistes.

De nombreux coureurs ont décidé de ne pas prendre le départ.

Format S (362 classés)
14. Baptiste Veistroffer en 1h08’23

Format M (239 classés)
11. Sébastien Schuler en 48’19
28. Benoît Jouanigot en  51’06
36. Claude Lagadic en 51’54 (5e vétéran)
58. Loïc Debelhoir en  53’54
108. Gilbert Provost en 57’24
118. Estelle Gugnalons en  58’04 (5e féminine)
119. Emilie Dupupet en  58’04 (6e féminine)
173. Adèle Jouanigot en 1h02’14
178. Sylvain Le Coz en 1h02’45
211. Cédric Machut en 1h06’01



Triathlon M d’Istres, dimanche 3 septembre 2017

Sébastien Baillot s’est imposé, dimanche 3 septembre 2017, sur l’Istr’M, format M qui s’est disputé à Istres, dans les Bouches du Rhône.

Commentaires de Sébastien : « C’était une matinée sous le soleil, mais avec beaucoup de Mistral. La natation n’a pas été simple dans un étang agité. Je sors 5m de l’eau, je remonte à la 2e place en vélo et j’accuse encore 3’30 de retard au départ de la course à pied. Sur un parcours très vallonné, je remonte mon retard pour prendre la tête au 7e kilomètres. Je finis seul en tête et j’en termine en 1h57′ avec 2′ d’avance sur le 2e, Raphaël  Serrapica de Vitrolles triathlon. »



Tour de Morgat à la nage, dimanche 3 septembre 2017

Épreuve de 3700 m – sur 108 classés

  • Nathalie Deguen, 33e scratch et 6e féminine en 1h03’33
  • Katell Corne, 64e scratch et 20e féminine en 1h11’30
  • Jean-Louis Toujas, 91e en 1h22’26’

Résultats complets.



Foulées châteaulinoises, samedi 2 septembre

On ne peut que se féliciter de la victoire de notre copain Matthieu Diverres sur 10 km, en 31’40, mais aussi de la 2e place d’Anthony Le Coz (en 32’58), licencié au Quimper triathlon (spécialiste du duathlon, 3e des championnats de Bretagne 2017), qui courait samedi (comme il le fait habituellement sur les courses sur route) sous les couleurs de l’ALCP Carhaix.

Très belle 10e place pour Malo Moysan (en 35’15) qui n’a pas pu beaucoup d’entrainer cette saison (il était en classe prépa au lycée  Brizeux), mais qui a densifié les entrainements depuis le mois de juin.
93e, Jean-Claude Moysan en 45’31.


Article pages sportives du Dimanche Ouest-France du 3 septembre 2017.



Article pages sportives du Télégramme du 3 septembre 2017.



33e Foulées de Menfouest, dimanche 3 septembre

Course de 10 km

27. Marwan Zarouf en 43’42 (1er cadet)
85. Hugo Callet en 50’17

Résultats des triathlons de l’étang de Ter à Lorient, dimanche 27 août 2017

Nos six représentantes : Lise, Estelle, Marion, Violaine, Solène et Adèle.

Les triathlons de l’étang de Ter à Lorient étaient, dimanche 27 août,  le support des championnats de Bretagne 2017 du format S. La particularité du programme de la journée était que les courses hommes et femmes étaient séparées. L’épreuve des féminines (et relais) a été lancée à 10h, tandis que les hommes ont pris le départ à 15h. 

Voici à suivre les résultats de nos sociétaires.

Format S femmes (71 classées)

13. Solene Rémy en 1h31’07
14. Adèle Jouanigot en 1h32’09
17. Estelle Gugnalons en 1h33’39
32. Violaine Nunes en 1h39’11 (6e V1F) (qui va bientôt rejoindre le club)
33. Marion Ansquer en 1h40’17
54. Lise Dubosq en 1h47’17

Format S hommes (220 classés)

62. Baptiste Veistroffer en 1h23’46 (12e cadet)
73. Marwan Zarouf en 1h24’15 (13e cadet)
112. Sebastien Philippe en 1h30’00
131. Ronan Lozachmeur en 1h32’38

Format XS (183 classés)

19. Léonard Chanoni (3e cadet) en 30’10
124. Maïlis Le Bourdon (2e junior) en 40’04

Les commentaires

Baptiste : « Je partais sur le triathlon de l’étang du Ter avec l’objectif d’un podium dans ma catégorie (cadets),  étant donné mes dernières séance d’entraînement qui étaient bonne. Je prends un départ correct en natation. Le niveau était bon et  je dois sortir dans les 30 premiers . Mais dès le début du vélo, je n’avais aucune sensation et je me battais avec ma machine . Je pose  le vélo environ 25e et 4e cadet . Mais dès le début de la course à pied, la chaleur supérieure a 30 degrés m’a coupé les jambes. Après 1km a un rythme lent, je prends un coup de chaud et suis pris de maux de tête et de maux de ventre. Je finis quand même la course, loin de mes objectifs et déçu de cette 62e place scratch et 12e cadet . J’explique ma mauvaise forme par trop de fatigue accumulée depuis une semaine,  combinée à la fin de saison et à la chaleur. Je repars motivé avec l’envie de progresser . »

Adèle : « Super triathlon partagé avec Solène, Estelle, Marion Lise et Violaine sous un grand soleil ! Départ difficile pour ma part en natation, je n’arrive pas à m’imposer. Il me va falloir prendre des épaules !  Je prends des coups et je n’arrive pas à poser ma nage. Au bout d’un moment, j’aperçois un petit bonnet bleu. C’est celui d’Estelle. On fait toute la nage ensemble côte à côte, c’est toujours sympa ! Le parcours vélo était assez technique avec beaucoup de faux plats, montants descendants, et de relances après les ronds-points. Malgré tout, j’ai plutôt de bonnes sensations. On termine par 2 boucles de course à pied sous le cagnard et pour ma part les points de côté m’empêchent d’allonger ma foulée… Je suis contente d’avoir repris après l’été  par ce triathlon feminin et avec les filles du clubs ! »

Anthony Le Coz, 3e des championnats de Bretagne de duathlon S à Auray, Baptiste Veistroffer 1er cadet du triathlon S

Le Tri Alre Race proposait un programme fourni, dimanche 20 août, à Auray.

La journée a commencé à 12h30 par un duathlon S (5 km/20 km/2,5 km), support des championnats de Bretagne (que le Quimper triathlon avait organisé au Moulin Vert en 2016). Anthony Le Coz s’est classé à une jolie 4e place scratch derrière Vincent Rannou et Gaël Le Bellec de Pontivy et notre copain Mathieu Diverres, qui, licencié à Noyon (Oise), ne monte pas sur le podium régional et laisse donc la place à Anthony.

À 17h, c’était l’heure du triathlon S sur lequel 4 sociétaires du Quimper triathlon étaient en lice. Voici leurs résultats (sur 276 classés) :

16. Baptiste Veistroffer en 1h20’51 (1er cadet)
63. Marwan Zarouf en 1h28’27 (4e cadet)
103. Grégory Collet en 1h29’36
132. Pascal « Karcher » Cadran en 1h35’43 (50e vétéran)

Baptiste : « J’ai pris un mauvais départ en natation et j’ai passé la première bouée après 300m dans les 50 premiers. J’ai commencé à accélérer ma nage sur le retour et je suis sorti de l’eau 16e . Le parcours vélo était assez exigeant, avec une montée à 14% à faire trois fois. À la fin, j’ai posé le vélo 12e et je suis parti sur un tracé de course à pied qui était également exigeant. J’ai alors perdu quelques places, mais j’ai limité la casse . Je suis globalement content de ma course pendant laquelle j’ai eu de bonnes sensations. Je pense qu’il faut désormais que je durcisse l’entraînement à pied . »

 

Photo : Baptiste Veistroffer (au centre de la photo), s’est classé 1er cadet du triathlon S d’Auray.
 


À noter aussi que Delphine Laz était la seule engagée sur les 22,5 km de la 42e Montée du Ménez-Hom organisée par le Comité d’animation d’Argol, le dimanche 20 août.  Elle s’est classée 193e scratch (sur 238 classés), 16e féminine et 6e senior femme en 2h12’37.



Luc Sieurin et Céline Ghézaiel ont couru le triathlon de Nevers sur distance M dimanche dernier. Ce qui fait la particularité de cette épreuve c’est son parcours vélo. Les concurrents partent de Nevers pour rejoindre le circuit F1 de Magny-cours et y faire une boucle de 4,4 km avant de rejoindre Nevers.

Céline : « Pour moi tout s’est bien passé. Je fais une natation correcte alors que j’ai été beaucoup chahutée et gênée. Au 2ème km vélo je perds mon bidon avant d’avoir bu une gorgée et je me dis bêtement  » pas grave, tu le récupéreras après ». Sauf que c’est un M, qu’il n’y a qu’une boucle à faire et qu’il fait 25 degrés. Une vraie bourrique.
Je fais un bon vélo malgré tout. Au parc je veux boire dans le bidon de Luc mais celui-ci est vide. Il faudra attendre le 1er Ravito après 2,5km de course à pied. Je termine ma course 5ème féminine. Et la prochaine fois, je ramasserai tout de suite mon bidon. Pour Luc , c’est une course à oublier. Il fait une bonne natation mais n’avance pas à vélo  (il ne met que 3min de moins que moi à vélo). Les sensations ne reviendront pas vraiment à pied. C’est la deuxième course (après Feins) où le vélo n’est pas bon. Il va falloir régler le problème car Royan approche. »

 

Stéphanie Le Floc’h est finisher de l’Embrunman, L. Benoît et L. Debelhoir se placent sur le M

Stéphanie Le Floc’h est venue à bout de l’Embrunman

Stéphanie savait qu’elle allait affronter un mythe du triathlon en s’attaquant à l’Embrunman, mardi 15 août 2017. Elle avait même eu du mal à « avouer » qu’elle s’était inscrite sur ce distance IronMan hors normes, au mois de décembre 2016.
Elle a bien préparé son affaire et nous a d’ailleurs raconté tout ce qu’elle a mis en oeuvre pour vaincre le monstre (article Quimper triathlon du 12 août 2017).

La veille du départ, lundi 14 août, elle devait nous faire parvenir une petite vidéo. Elle n’a finalement pas pu : « impossible, trop d’émotion », avouait-elle…
Mercredi, quelques minutes avant le départ, prévu à 5h55, elle nous poste une petite photo avec quelques mots : « J’y suis, c’est juste incroyable ! »
L’émotion avait dès lors laissé la place à une immense envie d’en découdre. Pas de doute, Stéphanie n’allait pas faire de cadeaux à l’Izoard et à ses copains qui auraient voulu lui mettre des mètres de dénivelé dans les roues.  « Rien ne m’arrêtera », avait elle prévenu.
Elle a tenu parole. Elle est finisher de l’Embrunman !


Les prénoms de ses trois enfants marqués au feutre sur la jambe, le sourire à quelques minutes du départ et les encouragements d’une copine à la Quimpéroise et aux 2 Concarnois qui étaient au départ. 


32e édition de l’Embrunman : 1091 engagés, dont 76 femmes. 839 classés, dont 62 femmes.

Résultats de Stéphanie Le Floc’h :

  • Temps total : 16h29’28
  • 746e scratch, 50e féminine (sur 62) et 21e V1F (sur 62) .
  • Natation (3,8 km) : 1h24’12
    (864e temps scratch,50e temps féminine et 25e temps V1F)
  • T1 : 8’10
    (903e temps)
  • Vélo (188 km) : 9h15’09
    (842e temps scratch, 45e temps féminine et 17e temps V1F)
  • T2 : 7’16
    (542e temps)
  • Cap (42,195 km) : 5h34’40
    (644e temps scratch, 47e temps féminine et 21e temps V1F)

=> Fiche résultats détaillés.


Stéphanie raconte son Embrunman

L’avant-course

« Je suis arrivée dans le parc à vélos vers 4h15 du matin. Je voulais avoir un peu de temps pour savourer. Les supporters étaient tous là. C’était top. »

La natation

« Je visais 1h20. C’était stressant de partir dans la nuit. Le kayak avec la lumière est vite parti devant avec les premières et ce n’était franchement pas simple de trouver son chemin. Je prenais aussi plein de coups, sans doute parce qu’on se serrait les unes aux autres à cause de cette course de nuit sans repères. Après 20 minutes, j’ai trouvé mon rythme. J’ai posé ma nage. Je ne me suis pas énervée. Je savais que la journée allait être très longue. J’ai fait ma transition vélo sereinement. Dans le parc, il y avait Alain Loy, l’arbitre breton. C’était bien de voir une tète connue. Avant de repartir, j’ai mangé mes petits pains au lait. Ça m’a évité de manger pendant la première heure de vélo. »

Le vélo

« Heureusement que j’avais repéré les 40 premiers kilomètres… Je savais à quoi m’attendre. C’était énorme dès le départ. Ensuite, la première descente, je l’ai faite à 60 km/h avant d’attaquer l’Izoard. Là, c’était dur, il faisait chaud. Il était hors de question de mettre pied à terre. Beaucoup l’ont fait. J’ai aussi eu le droit à un contrôle dans l’Izoard pour voir s’il y avait un petit moteur électrique dans mon vélo… À propos de technique, merci aux gars du Trek bicycle store de Quimper pour m’avoir conseillé de mettre une cassette 32-11 derrière et 34-50 devant. C’était vraiment le bon choix. La descente qui a suivi l’Izoard, je l’ai faite assez vite. Un gars qui était derrière moi est tombé lourdement… Ça calme et ça incite à la prudence. Sur la fin de la descente, il a commencé à y avoir beaucoup de vent. On m’avait prévenue. J’ai décidé de rouler calmement, à 30 km/h.  »

« Ensuite, dans la vallée de Briançon, il y avait aussi beaucoup de vent et c’était franchement très difficile. Les arbitres te disent de respecter les distances, mais on roulait à la même vitesse et ce n’était presque pas possible de doubler tellement ça soufflait. Quand on est remontés sur les hauteurs, ça s’est calmé. Après, il a fallu attaquer la montée de Champcella. Terrible. Tu grimpes dans un mur tout droit. Un copain m’avait prévenu. Des copains, mon mari et mes enfants étaient là pour m’encourager. Il me restait ensuite 1h pour faire les 16 derniers kilomètres. La fin, c’était la cote du Chalvet. Loïc Debelhoir avait insisté pour que je la reconnaisse en voiture. Heureusement. Loïc et Adèle (Jouanigot) étaient là. Adèle a couru avec moi. Elle m’a encouragée, elle me disait que j’avais l’air bien. Ça m’a réconfortée. Ensuite, il restait une dernière descente technique, avec des virages serrés et des gravillons. J’ai terminé avec un gros braquet. Quand je suis arrivée dans le parc à vélos, je m’étais donné une marge de manœuvre puisque j’ai finalement passé la barrière horaire avec 25 minutes d’avance. »

La course à pied

 « Ma première boucle de 14 km a été top. J’étais bien, souriante. J’ai levé le pied dans la 2e et j’ai marché dans les petites bosses. Arrivée aux ravitos, plus rien ne me faisait envie. Je buvais juste un peu de Coca. À la fin du 2e tour, j’ai demandé si quelqu’un pouvait faire la dernière boucle avec moi. Yann, mon mari, m’a donc accompagnée. Je pouvais à peine trottiner. J’avais le bide retourné dans tous les sens. J’étais franchement malade dans ce dernier tour, je n’arrivais plus à avaler quoi que ce soit. Ça ne m’est jamais arrivé. J’ai vomi 2-3 fois. Je n’étais pas la seule, il y avait plein de gens malades le long de la route. Les ravitos restent au soleil, tu n’as vraiment plus envie de rien… J’ai donc marché les trois quarts de la dernière boucle. SI j’avais couru à la même allure que la 1re boucle, j’aurais fait 4h30 sur le marathon, ça aurait été top ! Le passage de la ligne d’arrivée a été un gros soulagement. Je visais 17 h et je fais 16h29. J’avais 45 minutes de marge sur la barrière horaire, pour ne pas être hors délais. Je regrette juste de ne pas avoir pu passer la ligne d’arrivée avec mes enfants. C’était verrouillé. C’est comme ça… »

La suite…

« Comme j’ai beaucoup marché dans le dernier tour, j’ai un peu fait ma récup’ active. Après l’arrivée, comme je ne pouvais toujours pas manger, j’ai été voir un super kiné qui a fait un super boulot. Aujourd’hui (mercredi 16 août), je n’ai même pas mal aux jambes et je n’y crois pas encore que j’ai fait ce truc ! Je suis trop contente de l’avoir fini et j’ai déjà envie de recommencer. Tous ceux qui veulent faire un IronMan et qui aiment la montagne, il faut faire Embrun. Ce n’est pas facile, c’est vrai, et le vélo est vraiment compliqué… J’ai bien fait de faire mon stage en montagne au printemps et d’avoir fait un travail de force à vélo, comme me l’a conseillé Arnaud Le Goff. Désormais, je pense au Norseman. Ça me fait rêver, mais il y a un tirage au sort et des temps de référence à avoir. Je pense aussi revenir ici, à Embrun. C’est fabuleux cette montagne ! Je ne sais pas quand, mais je reviendrai ! J’espère que ce sera avec des copains du club, parce que c’est super d’y être à plusieurs. Déjà, cette année, il y avait Cyrille (Hascoët) et Jean-Philippe (Bideau), les Concarnois. C’était super qu’ils soient là. »

« Ce que je retiens aussi d’Embrun, c’est qu’il y a du monde partout, tout du long. Comme tu as ton prénom sur le dossard, les gens t’appellent par ton prénom, les gens te disent que c’est énorme ce que tu réalises. J’avais envie de pleurer… Tu sens aussi que tout le monde est investi dans la région, même dans les petits villages de montagne. J’ai aussi senti beaucoup de monde derrière moi. C’était énorme. Quand je vois le nombre de messages, mails et mots sur messenger que j’ai reçus… C’est dingue. Enfin, je vais être obligée de revenir nager dans le lac d’Embrun puisque j’ai perdu une de mes boucles d’oreille. Sois je retrouve la première, sois je laisse la 2e pour que les 2 soient ensemble dans le lac. »


Ludovic Benoît et Loïc Debelhoir étaient en lice sur le format M d’Embrun

Ludovic Benoît a réalisé le 6e temps en course à pied.

Ludovic Benoît et Loïc Debelhoir était également présents à Embrun. Ils étaient tous les deux engagés sur le format M qui a rassemblé 546 coureurs (493 classés).

Ludovic termine 23e (15e senior) en 2h33’19.
=> natation : 22’45 (29e) ; vélo : 1h27’59 (47e) ; cap : 37’14 (6e).
=> fiche résultats détaillés.

Loïc termine 37e (23e senior) en 2h38’19.

=> natation : 28’45 (214e) ; vélo : 1h20’12 (5e) ; cap : 44’27 (60e).
=> fiche résultats détaillés.

Ce sont deux très jolis résultats pour nos deux sociétaires. Bravo à eux !

Les commentaires de Loïc et Ludovic

Loïc : « La natation a été compliquée pour moi, comme d’habitude ! Je me suis retrouvé rapidement dans le paquet à prendre coups de pieds et coups de poings ! Le vélo a été comme je l’espérais, avec de la force.  La course à pied  n’a pas été simple. J’ai manqué de vitesse et j’ai dû composer avec une douleur à la hanche qui viens d’une tendinite que je traine depuis 15 jours. Je me suis fait rattraper à pied par Ludovic au bout de 3 km. Désormais, place à la préparation de l’IronMan du Pays de Galles, le 10 septembre. »

Ludovic : « La course a commencé pour moi, assis à côté de Loïc, dans le parc à vélo. On a papoté une bonne heure en attendant le départ ! C’était un moment sympa. Pas d’échauffement avant la natation pour nous deux. J’ai eu froid dans l’eau. Pour le départ natation,  je me place  en première ligne ! Top départ ! Je me lance jusqu’à la première bouée sans aucune gène de mes camarades. Parfait. Je continue sans savoir si je suis bien ou pas ! Sortie de l’eau et départ vélo qui grimpe tout de suite fort ! J’avais repéré le parcours, donc je savais à quoi m’attendre. Les sensations sur le vélo ne sont pas mal. Je n’en fais pas trop pour pouvoir courir correctement derrière. Le vélo passe super vite et le cadre de la course est sublime. Transition vélo/cap trop longue. Je galère pour accrocher mon vélo et il tombe sur la chaise de Loïc… Me voilà parti à pied. Je démarre à 3’40 » au kilo en étant bien relâché. Tout roule jusqu’au 8e kilo. Là, gros point de côté qui me fait courir les 2 derniers kilos en mode footing ! Mais au final, le temps cap n’est pas mal ! Je me classe 22e. C’est un bon résultat pour moi qui visais un top 100. »